Faire du paysage avec le Nikon Z 100-400mm?

Nikon Z7II 100-400mm

Encore de nos jours, les codes de la photographie ont la peau dure.

Il n’est pas rare de voir un nouveau débutant en photo se faire conseiller un boitier à grande résolution avec un grand angle ou ultra grand angle pour pratiquer la photo de paysage.

Je vais vous expliquer pourquoi c’est une terrible erreur, et pourquoi aujourd’hui je fais mes photos de paysages à 95% du temps avec mon Nikon Z 100-400mm.

Tout d’abord, quand vous débutez la photo, vous avez une idée qui vous pousse vers elle, un domaine, une envie. Mais à ce stade, vous ne savez absolument pas quel sera votre univers propre, celui dans lequel votre créativité s’exprime pleinement. Ainsi vous pouvez très bien débuter le paysage, et au fil du temps vous initier au portrait en nature ou encore l’animalier et tout autre domaine, mais quel serra celui qui colle parfaitement avec votre personnalité, celui qui vous plait le plus? Vous n le savez évidement pas au tout début.

C’est pour cela, que conseiller un matériel à usage spécialisé n’est pas le bon choix. Il y a des optiques, qui contrairement à un UGA ou gros téléobjectif, vous permettra de pouvoir vous essayer à tous les domaines (Plus ou moins, je pense à l’animalier) comme le 24-70mm 2.8. Une optique que je caractérise de couteau suisse, tant j’ai pu faire avec lui du paysage (de jour comme de nuit), du reportage, du portrait, du sport…

Vous voilà maintenant averti, ne vous imposer pas de limites créatives, surtout au commencement par du matériel trop spécialisé.

Mais pourquoi j’en suis arrivé à ne faire de la photo de paysage qu’avec un téléobjectif comme mon Nikon 100-400mm Z?

Comme expliqué au dessus, je ne suis pas adepte des codes, bien au contraire j’aime les casser, ainsi pour ma moi tous les objectifs sont recommandables pour toutes les pratiques. Vous pouvez pratiquer le portrait avec un 300mm 2.8 qui aplati beaucoup plus les plans qu’un 50mm et c’est peut être ce que vous aimez. Ou encore le paysage avec un 500mm.

Lorsque j’ai débuté la photographie, j’ai suivi les codes, de ce que je voyais, et bien sur j’ai débuté avec un 16mm. Mais il ne m’aura pas fallu longtemps pour regretter mon choix, ainsi je suis passé au 85mm où j’ai commencé à pratiquer d’autres domaines comme le portrait et reportage. Puis s’en est venu le 135mm, et là j’ai vraiment créé mon univers.

Lorsque vous partez en montagne avec un 135mm uniquement, autant vous dire que vous n’aurez pas de flexibilité en terme de cadrage, mais est-ce réellement un problème? Non.

En montagne la marge de déplacement pour s’approcher ou reculer de votre sujet reste moindre, mais avec un téléobjectif votre sujet sera soit trop loin, dans ce cas vous n’avez pas une longueur de focale suffisante, soit trop prêt. Et c’est dans le deuxième cas que finalement une longue focale n’était pas un problème, car comment avoir un cadrage plus large lorsque vous êtes trop serré? La photo panoramique.

Ainsi, mes débuts dans ce domaine ont ouvert énormément mes possibilités créatives et donc mon univers propre. Du 135mm est venu un 70-200mm mais très rapidement je suis passé sur le Nikon 300mm PF suivi du 500mm PF.

Avec le 300mm j’étais soit parfait en terme de cadrage, soit trop prêt et de ce fait je faisais des panoramas me donnant des images finales qui correspondaient à des focales jusqu’à du 50mm par moment.

Créativement parlant, j’ai débuté une relation plus intime avec la montagne, la chaine de montagne est devenue un sommet qui lui, est devenu mon model pour en faire son portrait.

Nikon D850 + 500mm PF

44 images

Nikon Z7 + 500mm PF

89 images

Nikon Z7II + 100-400mm

9 images

Vous pouvez voir, que le nombre d’images n’a de limites que votre cadrage final souhaité.
Cependant, bien prendre en considération qu’une photo panoramique aura également le poids de ses x photos qui la compose. Il est donc vivement recommander d’avoir le matériel informatique adéquat pour pouvoir travailler sur ce type de fichier.

À ce jour je travail avec le récent Nikon 100-400mm Z qui en plus de m’apporter une longueur de focale suffisante, il me permet également d’être plus flexible pour mes reportages et toute autre mission professionnelle. Rapide, léger, précis et d’une qualité d’image remarquable, il est devenu mon objectif fétiche, je ne sors jamais sans lui à présent et il fait face à toutes les conditions météorologiques même les plus dures comme dormir dans la glace par -25°C -30°C…

Vous savez à présent tout sur le choix d’un objectif et pourquoi j’utilise un téléobjectif en photo de paysage !

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